Pourquoi le signal d’alerte ?
De manière générale, l’angoisse a un motif qui peut se traduire par le fantôme d’un souvenir, la crainte d’une situation précise – on parlera de phobie – ou l’appréhension d’un événement futur.
Il y a plusieurs types d’angoisses. La première étape consiste à reconnaître l’angoisse agissante pour ainsi la nommer et la mettre à distance. Parmi les plus fréquentes, on retrouve l’’angoisse d’abandon ou de séparation, l’angoisse d’anticipation, l’angoisse de perte ou encore l’angoisse de mort.
Lorsqu’elle se révèle au corps, l’angoisse se traduit par un souffle coupée, un vertige ou une barre à l’estomac, un ensemble de symptômes somatiques qui disent l’intensité du malaise ou de la crise. En s’estompant, l’angoisse se dévoile à mesure que le corps s’apaise ; voilà le point de départ de son travail d’élaboration.
Alors pourquoi le signal d’alerte ? C’est ainsi que Jacques Lacan avait défini l’angoisse comme « Ce qui ne trompe pas », l’étrange sensation que le corps et l’esprit tirent tout à coup la sonnette d’alarme, un éprouvé pas toujours définissable mais bien significatif d’un mal-être.
À noter que l’angoisse, si intense qu’elle soit, atteint et déforme les dimensions temporelles et spatiales. C’est pourquoi l’appréhension du futur ou d’un lieu peut devenir anxiogène, la reviviscence d’un passé s’avérer douloureux, le présent agité à la faveur d’une inquiétude latente et ingérable.
En résumé
En résumé, lorsque l’angoisse apparaît, elle se produit et se met en scène à votre insu, vous rendant tout à coup l’immobile figurant d’un spectacle désagréable. Néanmoins, l’angoisse peut s’isoler et s’identifier, se comprendre et être dépassé. Chaque angoisse révèle son alerte et cache son message, Il y a alors autant de réponses que de manifestations symptomatiques.