Faire un choix
Dès le départ, la question de l’orientation convoque un mécanisme qui se nomme la projection. Ce travail engage une réflexion sur le futur et devient rapidement un vaste programme pour un adolescent ou un adulte.
Il revient alors à considérer un secteur d’activité ou un domaine de prédilection, de songer à son épanouissement et à ses valeurs, de s’imaginer une position ou un statut social. Autrement dit, une identité sociale au sein de notre société.
» La chose la plus importante à toute la vie est le choix du métier : le hasard en dispose. » Blaise Pascal
L’orientation est donc devenue un réel enjeu existentiel de notre époque, d’autant plus qu’il est au croisement de l’individuel et du social, au tournant d’une identité acquise et d’une identité en devenir.
Adolescent ou adulte, on étudie, on tâtonne, parfois on se réoriente ou on se reconvertie professionnellement. Certains d’entre vous ont l’opportunité de voyager et espèrent revenir avec un projet tandis que d’autres s’obstinent dans des choix et s’enlisent dans un quotidien sans les ressources pour s’en sortir.
De plus, il y a un nombre important d’éléments à considérer en dehors du mécanisme projectif. Une orientation ou une ré-orientation suppose alors un accompagnement dans sa préparation jusqu’à son efficience.
Mon approche concernant l’orientation ambitionne un réel travail d’introspection sur vos aspirations, vos attentes et vos projets.
L’épanouissement au travail est devenu une des ordonnances du XIX siècle. Si pour certains il s’agit de s’en affranchir, pour d’autres, au contraire, c’est un travail analytique qui débute afin de parvenir à un choix en accord avec ses profondes motivations.
Le bilan
Le bilan psychologique se compose d’un ensemble d’évaluations aux caractéristiques distinctes. Certaines épreuves évaluent le fonctionnement cognitif ou les fonctions instrumentales, d’autres les caractéristiques émotionnelles, affectives et interpersonnelles. Si on attribue communément la passation d’un bilan à l’enfant ou à l’adolescent, il existe aussi des bilans pour les adultes ou personnes âgées.
Chaque test évalue donc un aspect précis du fonctionnement psychologique. Que ce soit l’intelligence ou la personnalité, ces composantes de l’individu se répondent et s’influencent, elles résonnent également avec un contexte familial et social, c’est pourquoi un bilan est un outil précieux, et comme tout outil précieux, il s’agit de l’utiliser avec finesse.
Le bilan permet alors de situer un individu vis-à-vis d’une norme à un moment précis, d’en tirer certaines conclusions et hypothèses de travails pour la suite. Il permet également d’apprécier les écarts et les différences, d’aider au développement et d’apprécier les singularités pour tenter d’en faire une force. C’est pour cela que le bilan psychologique doit se faire dans une prise en charge dite globale, unissant les modalités intellectuelles mais aussi émotionnelles. L’unique appréciation d’un résultat est sans intérêt pour l’enfant et ses parents.
Dans le cas d’un enfant par exemple, le bilan psychologique est composé d’un entretien préliminaire pour accueillir la demande et les informations nécessaires à la passation du test, un rendez-vous de passation des tests avec l’enfant puis un entretien de compte-rendu oral et écrit. Ce dernier, en fonction de la problématique et des résultats, peut déboucher sur une psychothérapie.
